Les frères vetus de noir qui accompagnaient les charrettes des condamnés à mort depuis le XIV °siècle, cherchaient à alléger les peines de ceux qui allaient monter sur la fourche...
Pour Hervé Barelli, « Les pénitents d'aujourd'hui, comme ceux d'hier, qui ne sont que des laïcs, répondent à une double nécessité ; une nécessité sociale, puisqu'ils participent à différentes activités de leur communauté, comme l'assistance aux agonisants, l'enterrement des morts, le secours aux malades, et une nécessité spirituelle, traditionnelle parfois, comme l'organisation des fêtes religieuses et des processions, ou actuelles comme le souci, dans une société marquée par l'indifférence, d'y maintenir un peu de fraternité et de chaleur humaine. Être pénitent n'a donc jamais signifié, exclusivement, la recherche de l'expiation individuelle et solitaire mais aussi la volonté de partager avec tous ceux qui souffrent une part de leur fardeau »
En Italie, actuellement, la confrérie des pénitents noirs de La Miséricordia di Firenze est une institution dans le pays, un véritable « service public » doté de moyens très modernes (ambulances, hélicoptères, personnel médical nombreux et compétent) et gérant des hôpitaux et des maisons de retraite ; elle est présente dans toutes les grandes villes du pays. Elle a son siège historique à Florence.